Au cours de sa première session de travail avec ses filiales, le 21 septembre 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la Direction générale de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines SA) a associé la Société nationale d’électricité (SNEL SA).
Les échanges ont porté sur les défis majeurs que rencontrent les opérateurs miniers par rapport à l’amélioration de la fourniture en énergie électrique dans ce secteur dont la Gécamines a déjà initié plusieurs actions pour garantir à ses filiales un approvisionnement en énergie stable et sécurisé.
Pour Placide Nkala, Directeur général de la Gécamines, l’implication active de la SNEL témoigne son engagement constant et sa volonté à améliorer l’approvisionnement de l’énergie dans le secteur minier.
« Nous avons la responsabilité d’améliorer l’approvisionnement énergétique de notre secteur minier pour un développement harmonieux de notre pays à travers des partenariats stratégiques », a soutenu Placide Nkala.
De l’avis du DG de la Gécamines, la collaboration avec la SNEL démontre que les entreprises travaillant ensemble peuvent accomplir des efforts pour le bien de la nation. « Je suis convaincu qu’en collaborant avec des partenaires stratégiques comme la SNEL, nous pouvons surmonter ces défis et créer un environnement propice à la croissance de l’économie de notre pays ».
A cette occasion, il a insisté sur l’impératif de trouver des solutions durables à ces défis. « La création de chaînes de valeur intégrées devient une priorité pour l’industrie. Les besoins énergétiques des opérateurs miniers augmentent d’une manière externe. Le projet qui vise à transformer les ressources minières localement nécessite une réflexion urgente sur l’avenir de l’industrie. Face aux déficits énergétiques persistant, il est essentiel d’assurer un approvisionnement en énergie stable, non seulement pour maintenir les opérations actuelles, mais aussi pour soutenir la croissance future et la compétitivité mondiale de notre secteur ».
Placide Nkala a souligné la nécessité de servir les communautés vivantes aux alentours des exploitations minières en énergie pour étendre le projet de développement. Il faut qu’une partie de besoins en énergie, souhaite-t-il, incluent les communautés qui « vivent autour de nos exploitations ».
Et d’ajouter, « Nous avons ouvert des discussions avec la Snel et d’autres partenaires pour identifier des solutions techniques, y compris la modernisation de certaines infrastructures énergétiques et l’exploration de nouvelles formes de partenariats dans la production énergétique ». En parallèle, explique le DG Nkala, « nous étudions des investissements dans des technologies capables de renforcer notre résilience face aux interruptions électriques ».
De son côté, le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, est tout à fait conscient du déficit structurel en fourniture énergétique dans cette région minière par rapport à la demande.
« L’énergie est un intrant indispensable pour faire tourner les machines et produire. Les opérateurs miniers ont besoin d’être rassurés sur les perspectives d’avenir. Ils sont tous dans des programmes d’augmentation de capacité de production et veulent savoir si au niveau de la SNEL, ils auront des réponses concrètes à leurs besoins d’approvisionnement d’énergie. Aujourd’hui, on voulait, ensemble avec mon collègue, les DGA de toutes les filiales de la Gécamines, poser sur la table la question de l’approvisionnement en électricité, mais surtout envisager des solutions durables », a-t-il indiqué.
Rappelons que lors de la réunion du 28 mai dernier au Pullman Karavia à Lubumbashi entre la Gécamines SA et ses filiales, un des défis majeurs identifiés par les Directeurs Généraux et Adjoints de ses partenariats était la question de l’approvisionnement énergétique.
Amédée Mwarabu