Après 17 mois, la banque centrale américaine, décide de réduire ses taux directeurs de 50 points de base ( 0,50 % ), pour revenir à la planche à billets. La baisse des taux directeurs par la FÉD, était anticipée par les marchés financiers en corrigeant leurs positions à chaque fois. Les investisseurs hésitaient entre une baise de 25 points de base ( 0,25 % ) ou 50 points de base ( 0,50 % ).
La nouvelle approche politique monétaire de la FÉD, affecterait ou non certains États qui ont leurs économiques en dollars, pour certain avec l’ancrage avec le $, entre autre le Franc Congolais, serait en dépréciation aux taux de changes réel, aux exportations et importations, en monnaie nationale. En interne le franc congolais risque d’une dépréciation à l’achat et vente contre le dollar, suite à notre modèle économique extravertie.
Les 50 points de base de la FÉD, sont la tendance à la baisse des taux directeurs, suite à une inflation américaine en baisse de 2,7 % et, une stabilité de prix, une légère baisse des demandeurs d’emploi USA.
La Banque centrale du Congo, devrait plus conduire aux changements de sa politique monétaire.
La baisse des taux directeurs par la FÉD comporte : un assouplissement monétaire sans une hausse d’inflation ( USA ), mais difficile pour d’autres pays qui ont des dettes non en dollars.
Alors que doit faire la Banque Centrale du Congo en RDC ? Elle avait opté pour une hausse des taux directeurs en 3 étapes en 2023, pour le confirmer en 2024, aux taux plancher de 2.500 points de basse ( 25 % ). Sans orientation efficace, de la BCC, cela plomberait la stabilité macroéconomique et microéconomie de l’économie par sa politique monétaire des contractions, ni la mise en œuvre du Trésor aux changements de la politique économique d’expansion. La stratégie de la BCC, découle d’une mauvaise volonté de la non impulsion d’une politique monétaire Contracyclique, mais Procyclique du Gouvernement dans l’économie nationale. Chose grave pour la BCC, elle ne joue pas sont rôle de prêteur en dernier ressort, par sa mauvaise politique macroprudentielle. La plus part des banques commerciales en rdc, en faillites, résultent par la non intervention de la Banque centrale, avant la crise financière. La BCC, devrait prendre en pension (garantie), les actifs des structures financières en difficulté, moyennant une injection des liquidités pour la stabilité du système financier en sauvant des emplois et des PME, clients des Banques commerciales (BIAC ).
La BCC ne doit pas être juge est partie pour la surveillance des Banques commerciales. Il faut une nouvelle structure macrosurveillance pour donner l’alerte en cas des difficultés, en trouvant des repreneurs des Banques en faillite et en garantissant les remboursements des épargnants moyennant une assurance ouverture de compte courant.
La BCC doit mettre en place un assouplissement monétaire plus progressif pour permettre les investissements et la croissance du produit national brut ( PIB ). La politique économique congolaise, serait influencée négativement par la politique monétaire de la BCC, pour le non Policy-Mix, amènerait les fluctuations aux dépréciations des actifs liquides nationaux ( Franc congolais ) par manque de la vision cohérente pour l’économie nationale. En remontant les taux directeurs de 2.500 points de base ( 25 % ), la BCC freine la croissance et l’investissement, avec un franc congolais plus faible dans le marché de change national aux investissements.
Malgré la baisse des taux directeurs par la FÉD, et les fluctuations du dollars à la baisse aux marchés de changes, dans des pays avec une économie en dollar américain, une forte dépréciation des devises nationale par rapport aux dollars à l’importation. L’assouplissement est considéré positif pour les actifs à risque, mais des incertitudes subsisteraient suite aux élections américaines en 2025.
La baisse des taux directeurs par la FÉD, n’a pas changé grand-chose pour les autres banques centrales des pays sous régime du dollar, cela affecterait les monnaies faibles, n’aura qu’un impact limité mondialement. Avec une réduction de 50 points de base, la dynamique de change est largement inchangée entre l’Euro et le dollars ( Euro/USD ), continuant à dériver à la hausse.
La FÉD, considère le dollars comme surévalué, mais le cycle de réduction des taux de la FÉD, devrait contribuer à moyen terme, y compris la paire d’une hausse Euros/$. La baisse du $ devrait se poursuivre, avec les tendances désinflationnistes et le ralentissement du marché de l’emploi américain, en réduction progressive des taux directeurs.
Actuellement l’indicateur du cycle mondial sont positifs, ce qui suggère que la récente réduction des taux directeurs par la FÉD américaine, pourrait être interprétée comme un signal haussier pour les marchés financiers ( actions ). Si l’assouplissement récent de la FÉD, serait une réponse à une récession imminente, cela pourrait indiquer des perspectives négatives pour la croissance mondiale. Au contraire, la baisse des taux est principalement dû au fait que l’inflation touche la ligne de la cible. Elle pourrait être considérée comme indicateur positif des marchés financiers pour les dollars américain en baisse.
Mais pour la monnaie nationale en RDC, son ancrage avec les dollars, cette suprématie contre le franc congolais, qui est commercial dans les activités économiques réelles et parallèles, amèneraient des fluctuations négatives aux taux de changes réels et taux d’intérêts réels, est l’instabilité de notre monnaie, suite à une inflation structurelle des actifs réels, qui déprécie le Franc congolais de 30 %, et le dollars de 10 %, après une transaction immobilière à l’achat ou vente. Le dollar est une monnaie des réserves dans l’économie nationale et le Franc Congolais une monnaie spéculative, pas pour l’épargne ni pour des investissements au niveau national.
Avec la baisse de 50 points de base du taux directeur par la Fed, la Banque centrale et le Trésor de la RDC devraient mettre en place une policy-mix d’expansion pour l’appréciation du franco-congolais en exigeant un fixing du taux et prix, dans les marchés réel et parallèle, afin de permettre la fluctuation positive de l’économie et une consommation interne
ALS. FINANCES CIF
AIME LAMBALA
CEO
EXPERT EN HAUTES FINANCES,
MACROÉCONOMIQUE, MONÉTARISTE ET
MARCHÉS FINANCIERS
PARIS/FRANCE.