Faut-il agir sur la production ou sur la consommation et les taxes ? Si la RDC était une machine, les 2 leviers qui seraient à actionner en premier : LES ENTREPRISES et LES CONSOMMATEURS, à travers eux, sur laquelle faudrait-il relancer la croissance ? (Selon le chef d’entreprise HORIZON MASSAMBA )
Les politiques d’offre et de demande ne doivent pas être menées au même moment. L’émergence et la compétitivité des entreprises en RDC, sont en recul, en dégradation. Il faut que le gouvernement favorise la politique de l’offre et la productivité en endogène à travers nos entreprises. L’Etat devait se lancer aux financements des grands travaux d’infrastructure dans toute la République.
Par manque d’une forte croissance organique des entreprises en RDC, il faut une politique économique de la DEMANDE à la CONSOMMATION, que l’Etat doit mener. Dans l’ensemble, le modèle économique en RDC serait plus pour nos politiciens, le népotisme, le clientélisme, soit plus pour les intérêts personnels.
En principe une bonne relance économique résulte de [[ L’OFFRE QUI CRÉE LA DEMANDE ]], selon plusieurs économistes, mais pour ma part, [[ LA DEMANDE CRÉE L’OFFRE ]], avec un pouvoir d’achat. Mais en surveillant les tendances des consommateurs, en évitant la surproduction. L’économie du XIX siècle se résumait plus sur la politique de l’offre, ayant une productivité permanente. Pour qu’il y ait croissance, il faut plus soutenir la production et l’accumulation de capital, en réduction des coûts de production (salaires et les impôts ).
Par manque d’une forte croissance et relance de l’économie nationale, l’Etat doit choisir d’augmenter les dépenses publiques et les déficits pour financer des grands projets et créer des emplois stables avec une monnaie pas inflationniste. Quand tout va mal dans une économie nationale, seul l’Etat peut se permettre d’investir à perte pour relancer la machine économique.
La RDC, par le projet de 145 territoires devait stimuler la croissance et un bon ruissellement économique aux entreprises, pour lancer une bonne rotation sectorielle économique en créateurs d’emplois stables. Mais par manque d’une bonne politique Benchmarck du gouvernement congolais, le projet de 145 territoires, n’impact pas d’effet majeur pour apporter la croissance organique ni des créations des richesses dans le pays.
La hausse permanente du taux de participation à l’emploi et le chômage en RDC, entraînerait à terne le repli (baisse ) des salaires et de l’inflation. Entre temps la production nationale est inexistante, les entreprises augmentent les prix ( Pricing Power ), sans améliorer la qualité, mais pour maintenir des profits, des biens moins compétitifs à l’international. Entre temps l’Etat augmente ses dépenses budgétaires, le taux d’intérêt augmentent et la dépréciation de la monnaie.
Par ce modèle économique, il n’y a pas une bonne politique financière ( crédit bancaire non favorable ), pour les entreprises créatrices d’emplois et contributeurs au budget. La politique de l’offre peut être lourd mais impact sur la croissance. La transformation radicalement de la conception de l’économie, introduit la notion de service ou de satisfaction de l’acheteur, elle permet en effet de comprendre pourquoi des produits qui ne nécessitent que peu de travail et de savoir-faire peuvent s’échanger à des prix élevés, alors que d’autres dont le coût et le temps de production sont importants sont vendus moins cher.
Par la suite l’entrepreneur doit faire preuve d’empathie pour satisfaire les besoins des consommateurs. L’entrepreneur doit faire preuve de savoir-faire afin de comprendre les besoins à la population. Quand toute production satisfait un besoin, est une œuvre de valeur et seule celle-ci autorise l’achat de nouveaux biens.
Pour dire seule la valeur d’un bien créée par sa production se transformant en monnaie, permet d’acheter un produit. (( L’argent n’est que un objet des produits )), il est au centre, ce sont les biens qui s’échangent contre des biens. Par là, nous dirons jamais, la vente ne va pas parce que l’argent ( objet ) est rare, mais parce que les autres produits le sont.
Alors, toute production, répond à un besoin est une création de valeur et seule celle-ci autorise l’achat de nouveau biens ( donc la loi des Multiples ). Nous savons que l’achat d’un produit nécessite une production d’une valeur au moins équivalente, l’accroissement de la production est toujours bénéfique. L’abondance de producteurs et le produits développe les débouchés en augmentant les opportunités d’échanges entre les biens.
C’est qui est intéressant au sein d’un pays, l’est aussi entre les nations. La hausse de droit de douane en RDC, avec plusieurs taxes poussent aux protectionnistes à l’importation, sans contrepartie de la production locale. L’émergence d’une nation se fait toujours par rapport à une autre nation. Le commerce international est toujours un facteur de la création de la valeur et d’enrichissement, car plus un pays à de solides partenaires économiques plus il pourra s’enrichir.
La hausse de droit de douane à l’importation en RDC entrave le commerce, ainsi que pour la liberté des entreprises privées, sans contrepartie de la production locale. Ce modèle économique devrait détruire le tissu économique. L’émergence d’une nation se ferait toujours par rapport à une autre nation. Par là, nous dirons de nouveau que c’est la consommation qui est le moteur de l’économie.
Lorsqu’un homme vend à un autre un produit, il lui vend l’utilité qui est dans ce produit, l’usage qu’il peut en faire. Si par une cause contraire, l’acheteur est obligé de le payer au-dessus de la valeur qui n’existe pas, et qui, par conséquent, ne lui est pas livrée ( titres ), alors il y a création non de la matière, mais d’utilité, et comme cette utilité leur donne de la valeur, il y a production de richesses.
Nous créons pas des objets : la masse des matières dont se compose le monde ne saurait augmenter ni diminuer. Tout ce que nous pouvons faire c’est de reproduire ces matières sous une autre forme qui les rende propres à un usage utile, qu’elles n’avaient pas, ou seulement qui augmente l’utilité qu’elles pouvaient avoir. Alors, il y a création, non de matière, mais d’Utilité et comme Utilité leur donne de la valeur, il y a production des richesses.
La production n’est pas une création de matière, mais une création d’Utilité, cela nous amène à la (( DESTRUCTION CRÉATIVE )). Ce n’est pas la PRODUCTION qui est le point de départ du développement économique d’une nation, mais la DEMANDE, elle pousse à la production. La DEMANDE peut être aussi inférieure à l’offre, cela ramène à la surproduction, baisse d’investissement à l’avenir. Une bonne épargne doit être un avantage pour financer les investissements futurs, mais sans une bonne politique Macroprudentielle, cela donne droit à la thésaurisation, ce qui aggrave la situation économique. Une forte ou grande épargne de la population freine la consommation et la croissance organique des entreprises.
La théorie de la valeur marginale, est la valeur d’un bien dépend directement d’une évaluation du consommateur sur l’intérêt que ce bien représente pour lui et sur l’importance du bien. La théorie de l’équilibre économique de l’offre et de la demande en situation de concurrence sûre et juste, les agents bien formés sont censés agir de manière complètement rationnelle. Quand la courbe de la DEMANDE est dirigée sur l’Utilité marginale il y a baisse sur le prix, sachant que celle-ci correspond au coût marginal de production du bien, càd le coût de la production de la dernière unité produite. Cela ne se fait pas automatiquement mais par tâtonnement. ( marchés financiers ).
Le marché assure une allocation efficace des ressources quand les agents économiques ont une information parfaite sur l’évolution du prix et les quantités de biens disponibles.
Les principes de la maximisation ( minimisation ) des recettes ( coûts ) par des agents parfaitement rationnels et complètement informés, deviendra l’un des fondements de l’économie néoclassique ( économie des pensées ). Dans les agents économiques informés, il n’existe pas dans la vraie vie, d’agents parfaitement informés, et le déséquilibre entre les éléments entre l’offre et demande constant. ( donc, nuance entre les éléments de la politique économique pure ).
Les phénomènes macroéconomiques sont décrits comme le produit des décisions macroéconomique des consommateurs et des producteurs. Elle considère que tous ces acteurs prennent des décisions individuellement optimales en fonction de l’information limitée dont ils disposent. Ces décisions sont les fruits des anticipations rationnelles.
ALS FINANCE CIF
Aimé LAMBALA
Expert en Hautes Finances,
Macroéconomique, Monétaire
Marché financiers.