La nomination d’un Gouverneur de la Banque centrale a 2 effets dans l’économie en général, la satisfaction ou une déception dans les milieux financiers national et international. En 2021, la Banque centrale du Congo a eu pour une première une femme comme Gouverneure afin de mettre en place un modèle des gestions macroprudentielle et une politique monétaire contraire aux précédents Gouverneurs hommes.
<< La politique monétaire de la BCC actuelle est non performante à cause des restrictions de FMI, non adaptées à notre économie, nous devons faire face à la réalité conjoncturelle et structurelle qui détruit notre pays. Le FMI, doit nous accompagner et non imposer notre politique monétaire >>.
Madame Marié France Malangu, bénéficiait d’une notoriété importante par rapport à son parcours professionnel au sein du FMI, soulagement dans les milieux d’affaires et de la population congolaise, un espoir pour la stabilité et la réduction des l’influences du dollar de son ancrage permanent avec le Franc congolais. Hélas la majorité oublie que le FMI, est l’instigateur qui nous a imposé l’injection des dollars dans notre économie depuis les années 1980. L’ancienne Gouverneure durant sa gestion au sein de la Banque centrale, elle n’a pas réussi à donner une bonne image de son passage à la BCC, l’espoir que les milieux financiers attendaient est resté sans pulsion significative. Dans les différentes minutes ( réunion du comité de la politique monétaire ), des contradictions en confusions dans les prises de décisions pour l’inflation à courte terme à une inflation longue afin de fixer le taux directeur à 25 %. La politique macroéconomique en RDC, elle est non soutenue par une bonne politique monétaire, la hausse des prix à la consommation, des prévisions non conformes aux réalités économiques de la RDC.
André WAMESO prend la commande de la gestion de la politique monétaire de la Banque centrale du Congo. Le nouveau Gouverneur doit s’entourer en grande partie de l’ancienne équipe des banquiers de la BCC maison ainsi que, des experts du comité de la politique monétaire de l’ancienne Gouverneure Marie France Malangu. Doit-il prendre les risques de garder les anciens pour la continuité décriée par les milieux d’affaires ? Ou bien des ajustements nécessaires dans son cercle des décisions hors banquiers maison, ce que je lui conseille vivement.
L’inflation, une lutte permanente de toutes les banques centrales. En ce qui concerne la BCC, sa politique monétaire sur l’inflation est plus dirigée sur la masse monétaire importante émise par la Banque centrale du Congo. Cette base monétaire, créée par la BCC et le Trésor, et non par le Multiplicateur Monétaire de crédits des banques commerciales, déstabilise la stabilité de la monnaie nationale selon les membres du comité de la politique monétaire ( CPM ). Le CPM maintient une politique monétaire de contraction avec un taux directeur à 25 % depuis 2023 jusqu’à présent 2025.
En RDC, depuis plusieurs années aucun gouvernement, ni les anciens gouverneurs de la Banque Centrale du Congo n’ont réussi à trouver la vraie origine de la dépréciation du franc congolais dans l’économie nationale réelle et parallèle. Tous font des projections et des déclarations hors contexte. La grande majorité attribue cette hausse à la présence de devise dollar dans notre économie. Oui en partie aussi avec les importations. Il y a une dualité monétaire des Franc Congolais et Dollar dans notre économie réelle et parallèle, ainsi que l’ancrage permanente de notre monnaie nationale avec le dollar qui ne permet pas à la BCC d’avoir une marge des manœuvres pour mettre au point une bonne politique monétaire indépendante. La Banque centrale du Congo, par les membres du comité de la politique monétaire, doit savoir : une forte dépréciation du franc congolais provient d’une forte inflation structurelle permanente de l’actif réel en RDC et non de la masse monétaire en Franc Congolais. Le taux directeur sur le marché de crédit en RDC, dépend plus sur le taux de marché monétaire international, et le taux d’intérêts de crédit dans l’économie nationale s’alignant aux effets exogènes.
Le Trésor et la BCC, n’arrivent pas à réduire cette fluctuation négative d’une inflation de la monnaie nationale imaginaire, donc en grande partie le dollar devient une monnaie des réserves dans l’économie réelle et parallèle et le Franc congolais reste une monnaie spéculative qui n’est pas une réserve de valeur et d’investissement. La BCC suggérait dans ses réunions une forte inflation dans les années 2022/2023 et 2024. La BCC et le Trésor ainsi que le Ministre de l’économie, confondaient tous le CHOC DE PRIX À LA CONSOMMATION, par rapport AUX ANTICIPATIONS DU TAUX DE CHANGES RÉEL ET LE TAUX D’INTÉRÊT RÉEL, qui est souvent transitoire, suite à la non production locale, mais plus à l’importation, donc cela est plus cyclique mais pas constant. Par contre, LE CHOC A L’OFFRE PAR RAPPORT À LA DEMANDE À LA CONSOMMATION, étant négative, donc la solution serait l’indexation de salaires par rapport à l’inflation comme l’une des solutions. Pour la RDC, la hausse des salaires serait pas une solution valable suite à notre économie qui est plus en grande partie informelle, mais la solution viable est d’une politique économique d’expansion du Trésor pour soutenir les pouvoirs d’achat des ménages.
Pour le nouveau Gouverneur de la Banque centrale du Congo, la dedollarisation dans notre économie par la BCC et le Trésor. La solution importante pour une monnaie locale d’une nation et son appréciation dans l’économie nationale résulte sur la CONFIANCE des utilisateurs locaux. Il est difficile d’imposer une dedollarisation dans notre économie suite à l’ancrage permanent avec le dollar et la dualité monétaire dans les commerces. Par la CONFIANCE, la bonne monnaie châsse la monnaie faible. Si il y a la confiance, le franc congolais deviendrait une devise des réserves et d’épargne, la majorité des congolais vont devoir prendre attache à notre monnaie nationale pour son appréciation.
Le Gouverneur André WAMESO, pour avoir une bonne appréciation monétaire de Franc congolais par rapport aux dollars, il faut une bonne politique POLICY – MIX, du Trésor et de la Banque Centrale du Congo, pour réguler la plus forte inflation structurelle de l’actif réel qui déprécie le Franc congolais de 30 % et le dollars de 10%. La réduction de l’ancrage avec le dollar, doit se faire par une bonne ingénierie financière. L’imposition d’un taux plancher et obligatoire pour résoudre la grande pression structurelle inflationniste dans l’ensemble de l’économie nationale.
A travers la Banque centrale, il faut une bonne politique macroéconomique, pour avoir une bonne politique microéconomique en création d’emplois et stabilité des prix. La BCC, doit inciter les entreprises aux investissements en mettant chaque fois UNE POLITIQUE MONÉTAIRE CONVENTIONNELLE, malgré les interdictions du FMI et les règles internes de la BCC. Nous devons réguler seul notre politique monétaire selon notre économie et non des injonctions qui ne sont pas en corrélation avec notre système économique et monétaire.
En plus pour une bonne croissance de l’économie, la BCC doit pratiquer le financement direct de l’économie par OPEN MARKET et PENSIONS, une création monétaire pour les entreprises, en stimulant la croissance de l’économique réelle garantie par le certificat de dépôts et autres titres, par l’assouplissement monétaire pour inonder le manque de liquidités dans le système du Multiplicateur Monétaire de crédits des banques commerciales, avec un taux d’intérêt faible. La Banque centrale doit aussi avoir une nouvelle stratégie d’ingénierie financière aux financements de la dette intérieure par la BCC, une monétisation de la dette garantie par les titres du Trésor, pour stimuler la croissance organique des entreprises et la croissance du PIB, en création d’emplois stables.
Pour une bonne vision des agrégats financiers, un baromètre trimestriel au sein de la BCC est indispensable pour donner les tendances économiques à travers les provinces, connaître les taux de l’inflation dans chaque province, la création d’emplois par Province, la création d’entreprises par province, perte d’emplois par province, afin de définir une bonne politique Macroéconomique et Microéconomique à travers la République. A chaque fluctuation négative dans les effets des turbulences exogène ou endogène, le Trésor et la BCC doivent coordonner leurs modèles d’organisation économique et monétaire pour palier aux fluctuations négatives en garantissant une croissance résiliente avec stabilité des prix.
La politique monétaire de la BCC, dans le temps de la Gouverneure Marie France Malangu, n’était pas indépendante de la politique économique du gouvernement. La Banque centrale du Congo version Malangu, faisait chaque fois allégeance à la politique budgétaire. Sa participation aux conseils des Ministres montre la non indépendance de la Banque centrale du Congo au pouvoir exécutif. Une Banque centrale doit prendre son envol seul, pour bien définir ses orientations sans pressions du pouvoir politique.
Pour le nouveau Gouverneur André WAMESO, je lui suggère d’être indépendant du pouvoir exécutif, sa participation aux réunions de l’exécutif serait un manque d’indépendance de sa politique monétaire. La politique monétaire de la Banque centrale, version André WAMESSO, doit faire preuve de différences de celle de sa prédécesseure. Le Gouvernement peut être conseillé par la Banque centrale par un comité restreint. La présence du Gouverneur aux conseils des ministres est non conforme à l’indépendance de la Banque centrale.
Le comité de politique monétaire de la BCC ( CPM ), leurs minutes ( réunions ), Le CPM est en confusion permanente d’une inflation à court terme voulue à une inflation longue imaginaire. Quand le CPM, parlant d’une forte inflation de la masse monétaire en haussant le taux directeur voir contant de 25 %. En général la vitesse de circulation monétaire dans l’économie réelle et parallèle en RDC n’est pas inflationniste mais faible. Nous n’avons pas un CHOC À LA DEMANDE, pour maintenir le taux directeur à 25 %, le crédit en général en RDC, s’obtient en dollar et 10 % seulement en Franc congolais, une hausse ou maintien le taux directeur à 25 % n’a pas des effets mécaniques dans l’ensemble de l’économie, une mauvaise orientation de la politique monétaire de la Banque centrale du Congo. Même si la BCC mettait en place l’assouplissement monétaire de son taux directeur à 15 %, avec une inflation structurelle de l’actif réel permanente dans notre économie, aucune réaction positive ni mécanique dans le multiplicateur monétaire en Franc Congolais serait en demande importante.
Le membres du CPM, doivent savoir depuis le début de l’année la devise dollar s’est déprécié de 10 % au niveau mondial par rapport aux autres devises. Seul le Franc Suisse tire toutes les monnaies en réserve de changes. Le prix du pétrole non cyclique malgré les guerres. Donc la seule possibilité de la BCC et du Trésor d’une bonne stratégie pour inciter les entreprises à la création d’emplois. Encore que le CPM, se réjouit d’un équilibre de la stabilité précaire du taux de change contant à 28.000 franc congolais pour 1 $, depuis plusieurs mois, cette stabilité de taux ne revient pas à dire qu’il y a une stabilité des prix. La stabilité de taux de change est soutenue par la dualité monétaire ( Franc Congolais et le dollar ), dans notre économie, mais par manque du pouvoir d’achat les ménages ont perdu depuis 12 mois avec une inflation à la consommation.
Les Multiplications de la monétisation de la dette par le Trésor, la dette en grande partie souscrite par le Trésor en bons et obligations du Trésor. Le Trésor en RDC a détruit le marché de crédit pour les entreprises. Le Trésor doit plus s’endetter auprès de la BCC, en garantie de ses bons et obligations du Trésor à un taux d’intérêt inférieur. La Banque centrale du Congo a la capacité d’émettre le Quantitive Easing en augmentation du bilan. La Banque centrale doit soutenir le Trésor. Conseil au gouvernement : le non respect du dépassement budgétaire participe à la détérioration des finances publiques et contribue à l’inflation dans l’économie nationale. La BCC, doit être un conseil à l’exécutif pour le respect de la discipline budgétaire par rapport aux engagements du gouvernement.
Global Capital Fiance Sarl
Aimé LAMBALA
CEO
Expert en hautes finances, macroéconomiste,
Monétariste et Marchés financiers.
Kin/Paris