Albert Zeufack, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé et PrincipeAlbert Zeufack, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé et Principe

Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République Démocratique du Congo, le Burundi, l’Angola et Sao Tomé et Principe,  Albert Zeufack, a visité Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, le 17 septembre 2025.

Cette visite s’inscrit principalement dans le cadre des activités de dissémination du dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la RDC, intitulé « Réévaluer les incitations fiscales : le rendez-vous manqué des promesses de croissance et d’équité ». Elle constitue également une opportunité pour la délégation de la Banque mondiale, conduite par Monsieur Zeufack, d’identifier les opportunités d’investissement sur la portion congolaise du Corridor Lobito afin d’en faire bénéficier au maximum la population congolaise.

À Lubumbashi, le Directeur des opérations s’est entretenu avec les autorités provinciales qui ont accueilli favorablement cette initiative de la Banque. Le ministre des Finances provincial, qui représentait le Gouverneur a.i en déplacement, a partagé ses premières analyses sur les opportunités et défis que présente ce projet. Il a été convenu de la réalisation d’une étude sur l’impact de la mise en œuvre du Corridor Lobito sur l’économie de la région. Cette étude sera menée par les chercheurs de l’Université de Lubumbashi, Kolwezi et les équipes de la Banque mondiale.

Pour permettre au Congo de tirer un maximum d’impact du Corridor Lobito, l’approche proposée par la Banque mondiale est celle de transformer le Corridor en une plateforme de diversification économique et de création d’emplois. Dans ce contexte, la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) devra jouer un rôle critique dans ce projet qui nécessitera des réformes profondes. La délégation de la Banque mondiale a rencontré l’équipe managériale de la SNCC, conduite par son Directeur Général, Fabien Mutomb Kan Kato, avec qui elle a discuté des opportunités et défis des réformes.

Le grand événement de présentation du rapport sur la situation économique de la RDC par l’Économiste Principale de la Banque mondiale, Cédric Deguenonvo eu lieu à l’UNILU, en présence du Recteur de l’Université, Kishiba Fitula Gilbert, ainsi que des étudiants et chercheurs de la Faculté des sciences économiques. L’activité s’est clôturée par un échange franc et fructueux autour des questions principales soulevées dans le rapport.

Avec le Recteur de l’Université, Albert Zeufack a échangé sur les opportunités de partenariat entre la Banque mondiale et l’UNILU dans le domaine de la recherche et des connaissances. Ce partenariat permettra à l’université d’accéder à une base de données importante sur de nombreux sujets économiques relatifs à la RDC. Il couvrira également le renforcement de l’offre de formation de l’université, notamment dans le domaine de la gestion des risques sociaux et environnementaux, afin de mieux outiller les jeunes diplômés pour répondre aux défis actuels du développement grâce à une meilleure maîtrise des normes internationales et d’être plus compétitifs sur le marché du travail.

Un autre temps fort de cette visite de travail a été la réunion avec des membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Haut Katanga et son président Patrick Muland. Une activité modérée par Zouhour Karray, Spécialiste Principale Développement du Secteur Privé. Après la présentation du rapport, les discussions ont porté sur les conclusions du rapport, mais aussi sur l’opportunité que représente le Corridor Lobito en matière d’opportunités économiques, de création d’emplois, de diversification et de croissance économique pour le secteur privé.

La visite s’achève sur une note positive pour le Directeur des opérations de la Banque mondiale, qui a exprimé toute sa satisfaction avant son départ pour Kinshasa : « Je suis très satisfait de mon séjour à Lubumbashi. Les discussions que nous avons eues, nous ont permis d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration avec les universités, le gouvernement provincial et le secteur privé. Le consensus qui se dégage entre autres de ces échanges et l’engagement de travailler ensemble pour faire de Lobito un vecteur de croissance partagée et de création d’emplois pour les Congolais. Nous nous sommes également accordés de travailler ensemble pour contribuer à l’accélération de la mise en œuvre des réformes visant l’amélioration du climat des affaires ».

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By amedee

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