Au cours de la 55ème Conférence de presse trimestrielle tenue le 2 juillet 2025 à Kinshasa, le Directeur Pays de Kibali Gold Mines, Cyrille Mutombo, a vanté l’engagement de son entreprise dans les énergies renouvelables et les efforts fournis pour réduire l’empreinte carbone de ce géant minier implanté dans la province du Haut-Uélé, dans le nord-est de la République démocratique du Congo.
En effet , Kibali s’érige non seulement en la plus grande mine d’Afrique, mais aussi la plus verte du continent.
Donnant un aperçu général au regard des ajustements, Cyrille MUTOMBO a fait savoir que les derniers investissements de cette mine portent notamment sur la centrale solaire de Kibali qui vient augmenter au potentiel existant, la capacité installée en énergie renouvelable.
Cela fait qu’à ce jour, ce géant africain produit jusqu’à 85% des énergies vertes au niveau de sa mine. A en croire Cyrille Mutombo, cette industrie minière peut, durant les six mois de l’année, fonctionner exclusivement avec les énergies vertes, principalement aux centrales hydroélectriques et la station photovoltaïque qui venait d’être achevée.
Ayant fait ses preuves dans la province du Haut-Uélé, Kibali ne compte en aucun cas s’arrêter là, a souligné Cyrille MUTOMBO. En tant que Barrick Corporation, l’entreprise n’investit pas seulement dans l’or, mais aussi dans le cuivre dont l’exploration a été lancée, il y a quelques mois dans la province du Katanga. Les travaux étant à leur début, il a promis à la presse, dans le cadre de la redevabilité, de restituer chaque mois, l’évolution de la situation sur le terrain.
« La RD Congo est un pays avec un potentiel minier très grand, même le plus grand potentiel minier au monde. C’est ce pays justement que nous devons voir améliorer un certain nombre des choses…Nous abordons notre cadre réglementaire, le doing business, nous devons nous rassurer que le Congo capte au maximum réellement le potentiel minier qui est enfoui dans son sol », a-t-il soutenu, intervenant à la fin de la conférence de presse animée par Docteur Marck Bristow, PDG de Barrick Corporation.
Notons qu’au-delà de ses capacités financières, Kibali Gold Mines détient également les atouts techniques pour développer ses mines en contribuant au développement de la République Démocratique du Congo et ce, au travers du paiement des impôts, taxes et droits dus à l’Etat congolais.
Dès lors, le Directeur Pays Cyrille MUTOMBO a promis de revenir, au prochain trimestre c’est à dire en octobre 2025, sur des questions qui tiennent à cœur ce mastodonte africain du secteur minier. Il s’agit notamment de la promotion de la sous-traitance assurée par des partenaires de Kibali et du renforcement des capacités de la femme, y compris de l’amélioration de la qualité du travail qu’abat cette firme bien implantée dans la Grande Orientale.
Précisons que Kibali est une joint-venture entre trois sociétés à savoir Barrick Gold Corporation (45%), Anglo Gold Ashanti (45%)et la Sokimo (10%).
Amédée Mwarabu