Plus de 2500 personnes devront participer à ce « MAKUTANO 10 » qui se tient à Kinshasa du 13 au 15 novembre 2024. Sous le thème principal « The New Deal », ce rendez-vous du plus grand réseau d’affaires en Afrique prévoit huit thématiques allant des Mines a la Santé en passant par les hydrocarbures, l’agriculture, les finances ou encore l’industrie.
Finances-Entreprises fait ici un focus sur les programmes de panels prévus à ce MAKUTANO 10.
1. MINIERS POUR L’EXPLOITER. Riche sous-sol congolais cherche miniers pour l’exploiter
La République Démocratique du Congo, premier producteur mondial de cobalt et premier producteur africain de cuivre, dispose d’un sous-sol riche mais encore largement sous-exploré, avec seulement 30 % de ses ressources connues à ce jour. Bien que des projets majeurs comme Kamoa aient vu le jour, le secteur minier n’a pas connu d’autres développements significatifs ces dernières années. Face aux défis mondiaux de la transition énergétique et à la dépendance croissante envers les métaux stratégiques, il devient impératif pour la RDC d’investir massivement dans la recherche géologique pour diversifier et optimiser son portefeuille minier.
UNE USINE DE BATTERIES ÉLECTRIQUES… ET BEAUCOUP DE DÉFIS !
La RDC est à un tournant stratégique, comparable à l’Arabie Saoudite au début de l’ère pétrolière. Avec 70 % des réserves mondiales de cobalt, le pays ambitionne, en partenariat avec la Zambie, de construire une usine de batteries électriques et de créer une zone économique spéciale.
L’objectif ? Devenir le plus grand producteur de batteries d’ici 2030-2040 et capter une part d’un marché mondial estimé à 8 000 milliards de dollars. Cependant, de nombreux défis se dressent : assurer une production énergétique continue, développer les infrastructures (routes, chemins de fer), former une main-d’œuvre qualifiée, et garantir un approvisionnement stable en lithium, nickel et manganèse.
COMMENT RENDRE LES MINERAIS PROFITABLES POUR LES COMMUNAUTÉS LOCALES ?
La République Démocratique du Congo détient des richesses minérales essentielles à la transition énergétique mondiale : 3T, cobalt, cuivre et lithium. Pourtant, ce potentiel reste largement sous-exploité, et les Congolais peinent à profiter des bénéfices de cette abondance. En effet, le secteur des ressources naturelles est confronté à de nombreux défis : exploitation illégale, dégradation de l’environnement, corruption, conflits armés, contrebande, sous-déclaration de la production, et faible valorisation locale. Loin de bénéficier de cette manne, les populations locales subissent les conséquences néfastes de l’exploitation minière : dépossession de leurs terres, destruction de l’environnement, assèchement des sources d’eau.
Comment inverser cette tendance et faire en sorte que les ressources naturelles de la RDC deviennent de véritables moteurs de prospérité locale ? Comment permettre aux communautés locales de tirer pleinement profit de l’exploitation minière ? Quel rôle doit jouer l’État pour créer un cadre légal et incitatif favorable aux Congolaises et aux Congolais ? En d’autres termes, quelle stratégie minière la RDC doit-elle adopter ?
2. BILAN DU BAROMÈTRE DU CLIMAT DES AFFAIRES PAR LA CELLULE PRÉSIDENTIELLE UN AN APRÈS SA PARUTION
La République Démocratique du Congo se trouve à un tournant crucial en raison de son potentiel économique exceptionnel et de ses ressources naturelles abondantes, qui constituent des atouts majeurs pour le développement du pays. Cependant, de nombreux chefs d’entreprise dénoncent une fiscalité et une parafiscalité perçues comme abusives, freinant ainsi l’investissement et dissuadant les entrepreneurs potentiels. Cette situation est aggravée par un régime fiscal déclaratif, qui, en théorie, vise à assurer la transparence et la responsabilité.
Toutefois, dans la pratique, il incite à la dissimulation des chiffres, créant une crise de confiance alarmante entre le secteur privé et le gouvernement. Les redressements fiscaux fréquents, qui protègent l’État, renforcent la perception négative selon laquelle les entrepreneurs sont traités comme des fraudeurs. Cette dynamique ne fait qu’alimenter un climat d’incertitude, où les investisseurs hésitent à s’engager pleinement, craignant des représailles fiscales imprévisibles. Dans ce contexte, il est impératif de réévaluer les politiques fiscales en place, non seulement pour alléger le fardeau des entreprises, mais aussi pour rétablir la confiance entre les acteurs économiques et les institutions gouvernementales. Un dialogue constructif et des réformes ciblées pourraient ouvrir la voie à un environnement d’affaires plus favorable, propice à l’innovation et à la croissance économique durable.
3. TÉLÉCOMS : QUEL NEW DEAL POUR ACCROÎTRE LA PÉNÉTRATION RÉSEAU ?
Alors que la digitalisation est reconnue mondialement comme un moteur essentiel de la croissance économique, le taux d’accès à Internet en République Démocratique du Congo (RDC) demeure l’un des plus bas du continent. Seulement 23 % de la population est connectée, comparé à une moyenne de 40 % en Afrique. Ce retard dans l’adoption du numérique limite fortement le potentiel de transformation économique du pays, où l’accès à Internet pourrait favoriser l’innovation, l’entrepreneuriat et l’amélioration des services publics. Pour combler ce fossé numérique, des investissements massifs sont nécessaires dans les infrastructures télécoms. Cependant, ce développement est freiné par des obstacles majeurs, notamment des tensions récurrentes entre le secteur privé et le gouvernement, exacerbées par des problématiques fiscales et parafiscales qui dissuadent les investisseurs.
FONDS SOUVERAINS, QUID 5 ANS APRÈS ?
Le développement d’un pays requiert des financements importants pour la réalisation de divers projets dont l’importance, l’urgence, la priorité et la nécessité peuvent diverger avec les bailleurs de fonds institutionnels (BM, FMI, BAD, SFI…) et les banques commerciales locales ou internationales. Il est important que la RDC se dote d’un ou de plusieurs fonds d’investissements souverains pouvant lui permettre de décider en toute indépendance de ses priorités en matière d’industrialisation, d’infrastructures, des programmes à mener. Les fonds souverains ont une vocation à long terme pour les générations futures.
4. A QUAND LA REVANCHE DU SOL SUR LE SOUS-SOL ?
La question de la souveraineté du sol congolais sur le sous-sol n’est pas seulement une thématique économique, mais elle couvre également des enjeux d’identité et de justice sociale. La République Démocratique du Congo, regorge de ressources naturelles mais elle a longtemps souffert de leur exploitation brute tournée vers l’extérieur sans transformation locale et sans impact réel sur la réduction de la pauvreté. Ce panel vise à explorer les voies et moyens par lesquels la RDC peut revendiquer son droit sur ses ressources. Nous aborderons les défis principaux , tels que les lacunes du cadre législatif, la corruption et les conflits d’intérêts, facteurs qui entravent le développement équitable. En parallèle, nous mettrons en lumière les opportunités à saisir pour réajuster la trajectoire : réformes réglementaires, partenariats locaux et promotion d’un nouveau civisme économique relatif au droits des Congolais sur leurs ressources naturelles.
QUEL MODÈLE POUR ATTEINDRE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE ? LES BESOINS ET PRIORITÉS : POURQUOI A T-ON ÉCHOUÉ JUSQUE LÀ ?
La République Démocratique du Congo, malgré ses immenses ressources agricoles et hydriques, n’a pas réussi à assurer la souveraineté alimentaire pour sa population. Ce panel se penchera sur les raisons de cet échec et les modèles à adopter pour inverser la tendance. Nous examinerons d’abord les besoins et priorités actuels du secteur agricole congolais, en mettant en lumière les défis tels que l’insécurité alimentaire, le manque d’infrastructures, et l’absence de politiques agricoles cohérentes. Pourquoi la RDC a-t-elle échoué jusqu’ici à mobiliser son potentiel agricole ?
Ensuite, il sera exploré des modèles inspirants de souveraineté alimentaire, tant au niveau national qu’international, en intégrant des initiatives locales qui ont réussi à renforcer la production et la distribution des denrées alimentaires. La participation des agriculteurs, l’innovation technologique, et les partenariats public-privé seront au cœur des discussions.
QUEL MODÈLE POUR LA FILIÈRE MAÏS et MANIOC ?
Les clichés sur le potentiel agricole de la RDC et ses terres arables font légion … Adoptons néanmoins une approche ciblée sur des cultures avec des effets d’entrainements et un impact rapide. A ce titre, les filières du maïs et du manioc de par leurs apports calorifiques constituent des piliers essentiels pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire notamment dans les milieux ruraux.
Au travers de ce panel, il sera abordé les différentes pistes existantes et nécessaires pour transformer ces filières en un accélérateur de croissance durable dans le secteur agricole. Dans un premier temps, nous passerons en revue les atouts économiques et nutritifs du maïs et du manioc, deux cultures qui représentent une source de revenus et d’alimentation accessible pour des millions de personnes. Quels sont les « show stopper » en RDC ?
5. FEMMES, FINANCE ET PRISE DE POUVOIR
Dans un monde longtemps dominé par les hommes, des femmes pionnières redéfinissent aujourd’hui l’indépendance économique en Afrique, répondant ainsi à l’appel d’un New Deal inclusif. La session débute avec une keynote inspirante de la ministre du Genre, qui mettra en lumière les opportunités pour les femmes. Ce discours amorcera une réflexion sur l’importance d’intégrer les femmes dans la transformation économique.
INNOVER, CRÉER, CONQUÉRIR : FEMMES ET RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
Alors que la RDC se projette vers un avenir numérique, les femmes émergent comme des pionnières de cette transformation essentielle. Cette discussion met en lumière des leaders inspirants qui, grâce à l’éducation et à l’entrepreneuriat, bâtissent un écosystème digital inclusif et durable. Trois intervenantes partageront leurs perspectives sur les décisions concrètes à prendre pour répondre à la question fondamentale : quel est le New Deal ?
CES FEMMES QUI OSENT BOUSCULER ET TRANSFORMER L’AFRIQUE
Cinq femmes leaders inspirantes prennent la parole pour partager leur vision d’une Afrique audacieuse et résiliente. Dans un format dynamique, chaque intervenante disposera de 5 minutes pour présenter des actions concrètes et innovantes pour transformer le continent. De la finance à l’entrepreneuriat en passant par l’impact social, ces voix influentes montreront comment elles contribuent activement au « New Deal » africain, en définissant les normes et en ouvrant la voie à un changement durable.
6. COUVERTURE SANTÉ UNIVERSELLE : LE RÔLE DU PRIVÉ ?
Aujourd’hui, cette initiative en cours d’extension à l’ensemble du territoire d’ici fin 2024 est déterminante pour l’amélioration de l’accès aux soins de santé de qualité pour nos populations et constitue également une opportunité pour le développement économique et social de notre pays, en particulier dans les zones rurales. Cependant, des défis subsistent tels que : Les questions de financement permettant une pérennité de ce système La détermination d’un partenariat PPP L’utilisation de la technologie sont envisagés pour garantir une gestion efficace et un suivi continu du programme.
La question qui se pose est cruciale : comment financer un système de santé universel dans un pays à faible revenu tout en assurant une solidarité efficace ? Quelles sont les solutions pour établir un partenariat dynamique entre le secteur public et le secteur privé afin de garantir la viabilité de la couverture santé ? Comment la technologie peut-elle faciliter la mise en œuvre de ce système et assurer un suivi efficace ?
MÉDICAMENTS : LE DÉFI DE LA PRODUCTION NATIONALE
Alors que l’Afrique porte 25 % du fardeau mondial des maladies, il est alarmant de constater que plus de 95 % des principes actifs et 70 % des produits pharmaceutiques consommés sur le continent sont importés. Cette dépendance expose les pays, y compris la République Démocratique du Congo, à la volatilité des prix et à des ruptures d’approvisionnement, en particulier face aux crises sanitaires et climatiques. Face à ce défi, la RDC s’engage à stimuler sa production locale de médicaments.
Depuis 2021, les hôpitaux, pharmacies et ONG doivent désormais acheter obligatoirement 35 médicaments, tels que le paracétamol, produits localement. En s’inspirant du modèle gabonais, le pays met en avant des unités de production comme Promed, Arauphar, et plusieurs entreprises nationales telles que Phatkin et Pharmagros, qui se consacrent à la fabrication de génériques. Avec 80 % du potentiel mondial de culture du quinquina, la RDC pourrait devenir un acteur clé dans la production de quinine pour lutter contre le paludisme.
RÉSILIENCE DU SYSTÈME DE SANTÉ : quelles leçons avons-nous tiré du covid-19?
La pandémie de COVID-19 a été un signal d’alarme pour les systèmes de santé du monde entier. En République Démocratique du Congo, elle a mis en lumière des fragilités mais aussi révélé des opportunités pour une transformation durable. Aujourd’hui, il faut envisager un New Deal pour la santé, une nouvelle vision qui place la résilience, la prévention et l’innovation au cœur de notre système sanitaire.
Cet atelier se concentrera sur trois grands axes pour poser les bases d’un système de santé plus solide et efficace : 1. Quelles leçons avons-nous tirées de la pandémie de COVID-19 ? Comment notre système a-t-il su s’adapter ? Quels mécanismes ont été mis en place pour répondre rapidement aux besoins, et comment pouvons-nous en tirer parti pour le futur ? 2. Quel dispositif spécial a été développé pour garantir la résilience après la pandémie ? 3. Coordination et synergie : Y a-t-il un dispositif intégré pour une réponse efficace ?
7. Hydrocarbures : panel ministériel
Cette session se concentrera sur l’analyse approfondie du rôle des hydrocarbures dans la transformation économique de l’Afrique, en examinant les impacts positifs, mais aussi les contraintes liées à leur exploitation. Nous aborderons les solutions pour concilier croissance économique et durabilité, tout en adoptant des réformes fiscales et réglementaires qui garantissent une gestion efficace des revenus. Les discussions mettront en lumière comment une gouvernance renforcée, des fonds souverains bien gérés, et des politiques d’investissement transparentes peuvent permettre aux pays africains de maximiser les bénéfices tirés des hydrocarbures, tout en limitant la dépendance excessive à ces ressources.
STRATÉGIES POUR SORTIR DE LA DÉPENDANCE DES SUBVENTIONS DES PRIX DES PRODUITS PÉTROLIERS
La réforme du système d’approvisionnement des produits pétroliers en RDC propose une refonte visant à accroître la concurrence et à réduire les coûts tout en renforçant la transparence et l’efficacité du secteur. En lançant un appel d’offres couvrant 40 % des importations via la voie Ouest, la concurrence entre les acteurs du marché serait intensifiée, entraînant une baisse potentielle de 30 points sur les prix.
L’objectif final est de réduire progressivement la dépendance aux subventions pour les prix des produits pétroliers en RDC, tout en garantissant une gestion plus efficiente et transparente du secteur énergétique national.
OPPORTUNITÉS ET DÉFIS POUR LA RDC DANS LE DOMAINE DE L’EXPLORATION ET L’EXPLOITATION PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE
Les discussions autour du secteur pétrolier et énergétique en RDC se concentrent sur des thèmes stratégiques cruciaux pour renforcer l’attractivité des investissements et assurer une exploitation durable des ressources.
Enn, les centrales thermiques à gaz offrent une solution viable face aux déserts énergétiques actuels, permettant de répondre à la demande croissante d’énergie des populations et des industries. Ces infrastructures sont fondamentales pour garantir une stabilité énergétique, favorisant ainsi le développement industriel à long terme.
L’objectif de ces discussions est d’explorer et de définir des stratégies innovantes qui améliorent l’attrait des investissements dans le secteur d’exploration et de production pétrolière et gazière en RDC. Cela implique d’aborder les principales contraintes du secteur tout en mettant en place des mécanismes visant à valoriser les ressources naturelles du pays et à renforcer les cadres réglementaires et technologiques pour optimiser leur exploitation.
8. L’ÉCONOMIE DE LA RUMBA
L’économie de la Rumba, genre musical emblématique de la RDC, repose sur une chaîne de valeur marchande bien définie. Cette chaîne commence par la création, où les artistes composent et interprètent leurs œuvres, souvent en collaboration avec des paroliers et des producteurs. Une fois les morceaux créés, ils passent par la phase de commercialisation, qui inclut la distribution physique et numérique des albums. Le marketing joue également un rôle crucial dans la promotion de la musique Rumba. Cela implique l’utilisation des réseaux sociaux, des concerts et des événements culturels pour atteindre un public plus large. La compréhension et la maîtrise des lois du marché sont essentielles pour que les artistes et les producteurs puissent naviguer efficacement dans un secteur en constante évolution.
PRODUCTION AUDIOVISUELLE : COMMENT VALORISER LES PRODUCTIONS AFRICAINES POUR EXPORTER NOS TALENTS ? QUELLE STRATÉGIE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR ?
Le contexte actuel des industries culturelles et créatives en RDC présente des défis et des opportunités significatifs. Avec 48 % de l’audience de TV5 Monde provenant de la RDC, représentant environ 52 millions de téléspectateurs chaque semaine, la chaîne est en position de leader, mais il est décevant qu’aucun programme local n’ait été produit depuis cinq ans. Cela contraste avec d’autres pays africains, comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal, qui ont réussi à créer des séries exportables à l’international.
Le potentiel des industries culturelles est immense, non seulement en tant que source de revenus pour l’État, mais aussi en termes de création d’emplois. Par exemple, l’audiovisuel en Côte d’Ivoire représente 3 % du PIB et pourrait générer jusqu’à 500 000 emplois. Pour la RDC, il est crucial d’adopter une stratégie nationale similaire à celle du Bénin, où un écosystème a été mis en place en collaboration avec des partenaires comme Mediawan et TV5 pour stimuler la production audiovisuelle.
LES MÉCANISMES INNOVANTS DE FINANCEMENT DANS LE SECTEUR CRÉATIF AFRICAIN : « LA RÉMUNÉRATION POUR COPIE PRIVÉE » ; « 1% ARTISTIQUE »
Les mécanismes innovants de financement dans le secteur créatif en Afrique, tels que la rémunération pour copie privée et le « 1% artistique », jouent un rôle crucial dans le soutien et le développement des industries culturelles. Rémunération pour copie privée : Ce mécanisme permet de compenser les créateurs pour la copie non autorisée de leurs œuvres, en prélevant un pourcentage sur les ventes de supports de reproduction (comme les CD, DVD, et autres dispositifs de stockage numérique).
En Afrique, plusieurs pays ont commencé à mettre en place ce système, permettant ainsi aux artistes de bénéficier directement des revenus générés par les copies de leurs œuvres. Cela constitue une source de revenus essentielle pour de nombreux créateurs, en particulier dans des marchés où les ventes directes peuvent être limitées.