Dans les banques commerciales opérant en RDC, à fin août 2025, les dépôts de la clientèle se sont établis à 14 milliards 541,9 millions USD, soit une légère hausse de 0,97 % par rapport au mois précédent, et une baisse de 1,30 % par rapport à fin décembre 2024, renseigne la Banque centrale du Congo dans sa note de conjoncture économique.
« L’accroissement mensuel des dépôts bancaires découle principalement de l’augmentation des dépôts des ménages et des entreprises privées », souligne la BCC.
Selon la monnaie de constitution, les dépôts en monnaie nationale et en devises ont enregistré des hausses mensuelles respectives de 1,01 % et 0,97 %. Les dépôts bancaires demeurent toutefois largement dominés par ceux libellés en devises, représentant 90,0 % du total. La composition par catégorie des déposants reste concentrée sur les ménages (36,0 %) et les entreprises privées (31,2 %).
Rappelons qu’en 2024, on avait noté une progression de 22,4 % des dépôts bancaires, portée principalement par les entreprises privées et les ménages. La répartition géographique montrait une forte concentration à Kinshasa (65,2 %), au Haut-Katanga (22,9 %), au Lualaba (4,0 %) et au Nord-Kivu (2,7 %). Sur le plan sectoriel, les dépôts provenaient essentiellement des autres secteurs hors administration publique (39,2 %), du commerce (21,7 %) et de l’industrie extractive (14,5 %).
Quant aux crédits bruts, à fin août 2025, ils se sont chiffrés à 9 milliards 708,7 millions USD, en hausse de 4,0 % par rapport à fin juillet et de 13,7 % par rapport à fin décembre 2024. Pour la BCC, cette dynamique s’explique principalement par l’accroissement des crédits accordés aux entreprises privées et aux ménages.
S’agissant de la ventilation par monnaie, les crédits en devises et en monnaie nationale se sont respectivement accrus de 4,3 % et 3,7 % d’un mois à l’autre.
En 2024, les crédits bancaires avaient enregistré une croissance de 17,3 %, soutenue par l’augmentation des financements accordés aux entreprises privées, aux ménages et à l’administration centrale. Leur répartition géographique reflétait une concentration à Kinshasa (47,5 %), au Haut-Katanga (35,7 %), au Lualaba (9,6 %) et au Nord-Kivu (2,6 %). Sur le plan sectoriel, les crédits étaient dominés par l’industrie extractive (35,4 %) et les autres services hors administration publique (27,1 %).
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