Les réserves internationales ne font que s’accroitre dans les coffres de la République démocratique du Congo détenus par la Banque centrale du Congo. Mais cela reste sans impact sur l’économie réelle du pays.
Les réserves internationales de la République démocratique du Congo se sont situées, au 17 juillet 2025, à 7 milliards 741,77 millions USD, représentant presque trois mois (2,95 mois) d’importation des biens et services sur ressources propres du gouvernement congolais.
À la fin de l’année 2024, les réserves internationales de la République Démocratique du Congo s’élevaient à 6,135 millions de dollars américains, correspondaient à 14 semaines d’importations de biens et services.
Les réserves internationales d’un pays remplissent plusieurs fonctions cruciales pour sa stabilité économique et financière, selon Wikipédia. Elles servent principalement à maintenir la stabilité du taux de change, à faire face à des déséquilibres de la balance des paiements, à gérer les crises financières, et à soutenir les politiques monétaires. En d’autres termes, elles agissent comme un coussin de sécurité pour le pays face aux chocs économiques externes et internes.
Cependant, les réserves de changes devraient, pour un pays comme la RDC, aussi être utilisées pour financer des projets de développement ou dans des interventions économiques spécifiques susceptibles de créer de la croissance dont le pays a tant besoin.
Sur le marché des changes, au 18 juillet 2025, le taux de change du franc congolais s’est établi à 2.876,52 CDF le dollar américain à l’indicatif et 2.890,63 CDF au parallèle. Comparativement à la semaine précédente, la monnaie nationale s’est légèrement dépréciée de 0,06 % sur le marché interbancaire et 0,12 % sur le marché parallèle.
En cumul depuis janvier 2025, le franc congolais a perdu 1,08 % de sa valeur sur le marché officiel et 0,82 % sur le marché parallèle.
Amédée Mwarabu