Le rapport de la GSMA sur le numérique en  République démocratique du Congo révèle que les taxes sur les services mobiles sont beaucoup plus élevées que dans d’autres secteurs économiques du pays. L’étude note aussi que la charge fiscale du secteur mobile en RDC est plus élevée que dans d’autres pays africains (par exemple, le Sénégal).

Selon cette étude, la réduction des taxes sectorielles sur la téléphonie mobile et la fixation de redevances appropriées pour l’utilisation du spectre feront baisser les prix de détail, ce qui stimulera l’adoption du haut débit mobile. Il sera également plus commercialement viable d’investir dans les zones rurales, ce qui augmentera la couverture du réseau, soulignent les experts ayant rédigé ce rapport.

Scénarios de réduction de la fiscalité peut s’agir d’une combinaison des taxes suivantes :

  1. a) taxes et redevances des opérateurs, telles que les redevances de licence, les parts de recettes de l’Autorité de Régulation Nationale (ARN), etc.
  2. b) les taxes à la consommation, telles que les taxes sur les services de communication
  3. c) les taxes sur les téléphones et les droits d’importation La réduction de ces taxes se traduit par une baisse de prix pour les consommateurs, ce qui entraîne une adoption plus importante de l’internet mobile par rapport au scénario de « statu quo » (appelé scénario de base dans la suite du chapitre).

Amédée Mwarabu

By amedee

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