La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, le lundi 14 octobre 2024 à la Primature, avec la délégation de la Banque Mondiale conduite par Mme Anna Bjerde, Directrice générale des Opérations. Le partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque Mondiale a été passé au peigne fin, au cours de cet entretien.
L’institution de Bretton Woods a disponibilisé près de 7,3 milliards USD dans la mise en œuvre de 22 projets en cours d’exécution en RDC. Judith Suminwa et Anna Bjerde se sont également appesanties sur la possibilité d’accélérer les investissements de cette institution financière internationale en vue de l’obtention des résultats rapides.
« Nous avons eu une excellente réunion avec Mme la Première Ministre de la RDC. Nous avons discuté sur notre partenariat fructueux. La Banque Mondiale est en train de mettre en oeuvre 22 projets en RDC. Il y a environ 7,3 milliards $ à investir. Et nous avons la possibilité d’accélérer ces investissements pour obtenir des résultats rapides », a déclaré Mme Anna Bjerde.
Contribution du secteur privé pour la création d’emplois
Aussi, la Première Ministre et ses hôtes ont-t-il tablé sur la nécessité de rendre l’économie de la République démocratique du Congo capable de créer plusieurs emplois. « Nous avons également parlé de domaines prioritaires pour l’avenir. On a évoqué la croissance inclusive pour créer de l’emploi pour la population, particulièrement les jeunes. Il y a des opportunités qui vont permettre de créer des emplois ou des valeurs ajoutées autour des opportunités industrielles comme les secteurs des mines et de l’énergie. Le secteur privé doit jouer un rôle clé pour créer des emplois », a dit Anna Bjerde.
Dans la même veine, elles ont également échangé sur les questions environnementales ainsi que sur l’amélioration du climat des affaires afin de favoriser les investissements en RDC.
Ressources hydrauliques de la RDC, opportunités pour l’Afrique
Dans le menu des sujets évoqués au cours de cet entretien figurent des questions énergétiques. La Banque Mondiale veut s’impliquer dans la baisse de la fracture énergétique en RDC.
« Nous avons aussi évoqué les efforts que nous voulons faire pour accroître l’énergie au pays. Il y a de nombreuses opportunités à saisir dans le secteur énergétique en recourant aux mini-réseaux ou à l’énergie hors-réseau. Grâce à la forte ressource hydraulique de la RDC, il y a des pays qui pourront être bénéficiaires. Ces pays vont servir d’opportunités pour l’exploitation de l’électricité », a fait savoir Anna Bjerde.
Par ailleurs, la visite de l’équipe de la Banque Mondiale à Goma a également été évoquée au cours de cet entretien. Selon la Banque Mondiale, il est important d’appuyer la population de l’Est de la RDC en leur fournissant des services de base et en assurant leur sécurité.
Parmi les projets portés par la Banque Mondiale en RDC, il y a notamment le programme d’accès aux services d’eau et d’assainissement (PASEA); le projet pour la restauration des forêts et des savanes; le Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine à Kinshasa; le Projet d’Autonomisation des femmes entrepreneurs, et mise à niveau des petites et moyennes entreprises pour la transformation économique et l’emploi (TRANSFORME RDC).
A savoir, la Banque Mondiale contribue à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des populatiosnn de la République démocratique du Congo par le biais de l’éducation, de l’énergie, de la santé et d’autres services sociaux. Et le Gouvernement Suminwa fait de l’accès à ces services sociaux de base l’un des piliers majeurs de son Plan d’actions (Pilier 4).
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