Au cours d’un Briefing tenu le mercredi 13 novembre, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger KAMBA MULAMBA, a présenté les dernières avancées de la riposte contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo, au côté du Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE.
Sous le thème « Point sur la riposte structurée contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo », le ministre de la Santé a souligné les stratégies de riposte, mais aussi quelques chiffres concernant les pertes humaines, tout en mentionnant certains éléments encourageants.
« Dès le départ, c’est ce que nous avons fait : nous avons décidé de suivre quotidiennement avec l’équipe de gestion dirigée par l’Institut National de Santé Publique. De manière hebdomadaire, nous tenons une réunion stratégique avec tous les partenaires afin que tout le monde soit informé en permanence. Ainsi, les choix que nous faisons ne sont pas uniquement des choix strictement congolais, mais des choix régionaux tenant compte des réalités scientifiques internationales. Nous suivons régulièrement cet espace et avons observé une tendance à la hausse. Nous faisons plusieurs choses. Premièrement, nous recherchons activement tous les cas. Pour cela, il a fallu déployer des équipes sur le terrain. Cela a pris du temps, mais maintenant nous atteignons plus de 80 % de complétude. C’est-à-dire que nous recherchons tous les cas de maladies éruptives ; tout ce qui ressemble au Monkeypox est considéré comme tel. Lors des tests biologiques, nous pouvons exclure certaines maladies qui ne sont pas liées», a expliqué Roger Kamba parlant de la coordination de la riposte.
En ce qui concerne les données à ce jour, le ministre a indiqué : « Nous avons dépassé les 42 000 cas suspects au cours de cette 45e semaine et avons enregistré environ 1 130 morts dans l’ensemble du pays depuis le début de l’année. »
À en croire le ministre de la Santé, la riposte en cours est d’ordre multisectoriel reposant sur cinq piliers : « Nous avons fait le choix d’une riposte multisectorielle. Nous avons la surveillance, le laboratoire, la prise en charge, la protection contre les infections et la communication. Cette prise en charge multisectorielle est dirigée par notre Institut National de Santé Publique, avec le soutien des partenaires (…) Ce virus avec cette contamination sexuelle a montré une différence qui, au départ, a augmenté le nombre de cas », a-t-il affirmé.
Amédée Mwarabu