Le président Félix TshisekediLe président Félix Tshisekedi

« La discipline budgétaire, la rigueur de gestion et la redevabilité vis-à-vis de la Nation doivent devenir des réflexes incontournables et partagés par tous ». Dixit Félix Tshisekedi devant la Première ministre et les membres du Gouvernement réunis en Conseil des ministres. Si ce mot d’ordre est effectivement appliqué ça serait le début de l’orthodoxie budgétaire en RDC. Car, jusqu’à ces paroles du chef de l’Etat, l’exécution du Budget en RDC reste caractérisée par l’indiscipline budgétaire non sans compter l’opacité notamment des dépenses dites exceptionnelles.  

Le Président de la République tient à l’impératif d’une « gestion rigoureuse, transparente et responsable des deniers publics », rapporte le compte rendu du Conseil des ministres du 12 septembre 2025. Devant les membres du Gouvernement, le chef de l’Etat a rappelé sa communication faite lors de la 54ème réunion du Conseil, réaffirmant que cette exigence ne relève pas d’un choix mais d’un devoir républicain incontournable. « Car, la crédibilité de l’Etat, la bonne marche de l’action gouvernementale et la confiance de nos concitoyens en leurs Institutions en dépendent directement », a soutenu Félix Tshisekedi.

C’est pourquoi il a appelé chacun des membres du Gouvernement à un sursaut de responsabilité, individuelle et collective.

« La gestion des crédits publics doit désormais rompre avec toute logique de consommation automatique. Elle doit se traduire par des dépenses intelligentes, pertinentes, porteuses d’impact réel sur les priorités nationales et génératrices de résultats tangibles pour nos

populations. L’argent public n’est pas une ressource inépuisable : il constitue un patrimoine commun que nous devons protéger, optimiser et investir exclusivement au service de la transformation sociale et économique de notre pays », a martelé le Président de la République.

Selon des rapports adressés à la présidence de la République, il s’observe « des lenteurs persistantes » qui continuent d’affecter la chaîne de la dépense. Pour y remédier, il a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget, ainsi que le Ministre des Finances, de mettre en place « un mécanisme conjoint, permanent et opérationnel de liquidation et de paiement ».

Ce dispositif devra être bâti sur la disponibilité réelle de la trésorerie, garantir la célérité du traitement des dépenses et assurer une transparence et une traçabilité irréprochables à chaque étape, précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Le Président de la République attend de cette initiative non seulement une fluidité accrue dans la chaîne de la dépense publique, mais également une responsabilisation renforcée de l’ensemble des ordonnateurs et gestionnaires.

Amédée Mwarabu

By amedee

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