Le ministre des Finances Doudou FwambaLe ministre des Finances Doudou Fwamba

Les régies financières ont mobilisé plus de 23.625,4 milliards de CDF des recettes publiques en interne en cumul annuel au 27 novembre 2024. Ce niveau de mobilisation des recettes représente un taux de réalisation de 103% par rapport aux prévisions initiales du budget 2024. Un succès du ministre des Finances qui ne cesse de pousser les régies financières à la maximisation des recettes publiques.  Le challenge pour l’argentier national Doudou Fwamba reste d’atteindre maintenant les 27.195,6 milliards de CDF prévus dans le budget rectificatif 2024 récemment adopté dans les deux Chambres du Parlement.

Les ressources mobilisées, en cumul annuel  au 27 novembre pour l’exercice 2024, sont de l’ordre de 23.625,4 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 103,3 % par rapport à la programmation de 22.863,1 milliards de CDF fixée dans le plan de trésorerie de l’Etat dans le Budget initial 2024. Cette performance est attribuable notamment à l’effort des services mobilisateurs et au bon comportement des cours des matières premières sur les marchés internationaux, estime la Banque centrale du Congo dans sa note de conjoncture.

Précisons toutefois qu’en ce qui concerne le cadrage du FMI et les prévisions retenues dans la Loi de finances rectificative 2024, les recettes internes attendues pour cet exercice se chiffrent respectivement à 25.189,3 milliards de CDF et 27.195,6 milliards de CDF.

Exécution du Plan de trésorerie

Au 27 novembre 2024, l’exécution du plan de trésorerie de l’Etat s’est soldée par un déficit de 1.201,9 milliards de CDF. Cette situation devrait s’améliorer avec la comptabilisation définitive des opérations en ce mois d’échéance fiscale relative au paiement du 4ème acompte provisionnel de l’impôt sur les bénéfices et profits, précise la banque centrale du Congo.

Toutefois, ce déficit a été entièrement financé par les ressources des titres publics (500,9 milliards de CDF) et la ponction d’une partie de la marge de trésorerie constituée antérieurement (700,9 milliards).

Evolution des recettes publiques

Sur un montant prévisionnel de 2.525,7 milliards de CDF retenu dans le plan de trésorerie de l’Etat, les ressources mobilisées ont totalisé 1.621,0 milliards, soit un taux de réalisation de 64,2 %.

La structure des recettes reste dominée par les recettes fiscales chiffrées à 1.328,3 milliards de CDF. La DGI et la DGDA ont contribué respectivement à hauteur de 881,9 milliards de CDF et 446,4 milliards.  Les recettes non fiscales, sous l’encadrement de la DGRAD, ont atteint 292,7 milliards de CDF au Trésor public.

Evolution des dépenses publiques

Les dépenses publiques de l’État se sont chiffrées à 2.822,9 milliards de CDF, représentant 99,7 % de la programmation mensuelle chiffrée à 2.830,8 milliards. L’analyse de la composition des décaissements révèle que les dépenses courantes ont totalisé 2.333,1 milliards de CDF, enregistrant un dépassement de 15,3 % par rapport au niveau prévisionnel.

Les rubriques ci-après ont constitué l’essentiel de ces dépenses, à savoir : Salaires des agents et fonctionnaires de l’État (1.075,0 milliards de CDF), Frais de fonctionnement des institutions et ministères (797,9 milliards) et Subventions (338,1 milliards).

S’agissant des dépenses en capital, elles se sont établies à 99,5 milliards de CDF, soit 23,7 % des prévisions du mois fixées à 420,2 milliards.

Par ailleurs, en cumul annuel, au 27 novembre 2024, la situation financière de l’Etat s’est soldée par un déficit de trésorerie de 1.272,2 milliards de CDF, résultant des recettes publiques de 23.625,4 milliards et des dépenses publiques de 24.897,6 milliards.

Amédée Mwarabu

By amedee

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