L’argent sale exerce un impact nocif sur les 80 % des plus démunis dans le monde. La corruption d’en haut en bas (politiciens, hauts fonctionnaires, cadres supérieurs) et la corruption d’en bas en haut (petits fonctionnaires municipaux, manœuvre, policiers), soutiennent l’économie réelle de proximité.
Les USA et l’Union Européenne donnent plus de 50 Milliards de $ d’aide au développement aux pays pauvres (Afrique, Asie, Moyen Orient), mais récupèrent cet argent par le blanchiment, évasion fiscale, argent sale, à hauteur de 500 Milliards de dollars par an.
Quand la RDC cherche à dédollarisation son économie à gauche, mais à droite, Kinshasa récupère les crédits et aide en dollars auprès des FMI, Banque Mondiale, BAD, autres pays.
Dans les pays pauvres les fonctionnaires sont corrompus, rien de ce que l’on croira que l’on fera à des paliers inférieurs ne parviendra à justifier la corruption. Tant que les sommes volées et de la corruption ou que l’on croit qu’ils le sont, une approche, dite d’équilibre ne donnera pas davantage de résultat de lutter contre la corruption est un exercice de haut en bas. Pour réussir, il se doit de l’être. Avant que les actions ou luttes anti corruptions puissent agir à des niveaux inférieurs, les dignitaires, politiciens, hauts fonctionnaires et hauts placés doivent n’avoir rien à se reprocher et répondre de leurs actes.
Dans les années 50, l’Afrique était exportatrice des minerais. Vers 1960, il y a eu les indépendances, en 1970, incitation à la production locale pour certain États d’autres non. En 1980, la crise financière, ramène la hausse de taux directeur par la FÉD ( 11 % à 20 % ). Plusieurs États pauvres en surendettement ne pouvaient plus rembourser la dette ni se faire financer, suite aux difficultés des pays pauvre et à la hausse des taux d’intérêt par des Banques commerciales et structures financières de crédits.
Le FMI, s’engage à soutenir les économies des pays en difficultés financière en Milliards de dollars, mais en imposant son Plan d’ajustement structurel, avec des conditions de la destruction des entreprises publiques, en injection des dollars dans les économies de pays pauvres en difficultés de la balance courante. Par-là est né la dictature du FMI et de la Banque Mondiale. Nous sommes aujourd’hui en 2024, l’Afrique et les autres pays pauvres se retrouvent comme dans les années 50 et 60, dans les exportations des minerais. Rien n’a changé avec les importations des denrées et articles étrangers.
La Banque Mondiale finance les projets, mais ferme les yeux aux détournements de leur financement dans les pays demandeurs (60 %) en évasion. La Banque mondiale est aux abonnés absents pour la corruption et l’argent sale à l’échelle internationale. Ce qui contredit sa mission de la lutte contre la pauvreté. L’argent sale fuit à l’étranger pour contribuer à endetter lourdement des Milliards de laissés-pour-compte (Afrique, Asie, autres… ). Les pays sérieusement endettés se trouvent en majorité en Afrique subsaharienne, Amérique latine, Asie centrale.
La provenance des fraudes fiscales : corruptions, criminalités commerciales. Il y a la fraude, fausse facture, surfacturation, fausse déclaration d’assurance, douane, corruption commerciale à l’importation et exportation, compte centralisateur, majoration des primes d’assurance, majoration des commissions supérieures occultes à l’étranger, consultant à l’étranger, optimisation fiscale.
En 1990, le FMI et la Banque Mondiale (HIPC) ont eu l’initiative pour alléger les dettes des pays pauvres, par le club de Paris et Londres. Joseph Stiglitz (prix Nobel) chef économiste de la Banque mondiale, démissionnant en dénonçant : IL Y A UN FOSSÉ INTELLECTUEL entre ce que nous savons et ce qui est toujours mis en pratique.
Dans la pratique de la corruption, il y a plusieurs modèles de fuite des capitaux. Le compte centralisateur, est un compte ouvert par une entreprise dans un pays étranger afin de recevoir et d’émettre tous les paiements en provenance ou à destination de ce pays.
La réussite d’une nation aux vols, corruptions, ne se mesure pas par le déploiement des règles ou lois, mais par la somme en dollars acquise frauduleusement que l’on empêchera de quitter le trésor pour l’étranger ou en interne.
La calcification de prix, la falsification de prix, paradis fiscaux et sociétés écrans, fondations, anonymes, clauses de fuite, dispositifs de blanchiment d’argent, trust, rentrée criminelle légalisées, compte centralisateurs, corruption commerciale d’importation et d’exportation. Pour placer des Milliards de dollars hors pays démunis vers comptes occidentaux, par (Dubaï, Jersey , Panama, USA…..) en faisant passer des profits occidentaux imposables vers de lointains trous noirs.
Les grandes puissances (pays riches), sont favorables pour la non lutte à falsification de lutte plus sûre, cela réduirait la fuite des capitaux et priverait les Banques Américaines, Europe, Asie de dépôts. Les Banques ouvrent des succursales pour recevoir des capitaux en fuite (Dubaï, Caraïbes, panama, jersey……). Wall Streets aussi en bénéficie de l’argent des pays pauvres pour la croissance organique des sociétés. Ils s’élèvent à des trillons logés en permanence dans des dépôts, propriétés, bourses, USA, Europe.
L’Administration Américaine, Ministre d’économie et finances recevaient de l’argent provenant de n’importe quelle source pour combler l’écart dans la balance des paiements à hauteur de plus de 250 Milliards de dollars par an durant plusieurs années. L’encouragement de facilitation d’entrée d’argent illégale de l’étranger est simple : la réception de cet argent est simple pour les banques étrangères. L’argent sale retiré des centaines de Milliards de dollars des pays non occidentaux pour placer aux pays de l’ouest. Le chiffre est de un demi-trillion de dollars par an.
Les risques de la corruption et soudoiement pour la nation : jugulation à la création de nouvelles entreprises, réduisant les revenus des impôts du gouvernement, restreignent les dépenses pour la santé, enseignement, décourage les investisseurs étrangers, redirigent l’argent public dans les armements et infrastructures ou les commissions occultes sont particulièrement élevées, aggravent de dettes pour les pays pauvres, aggravent la pauvreté et la disparité sociale.
La corruption économique coûte 47 % au PNB de la République. L’évitement fiscal serait de 80 % dans les secteurs privés. Par contre la corruption dans le domaine douanier dans toute la République s’élève à 8 Milliards par an.
ALS. FINANCES CIF
AIME LAMBALA
CEO
EXPERT EN HAUTES FINANCES,
MACROÉCONOMIQUE, MONÉTARISTE ET
MARCHÉS FINANCIERS
PARIS/FRANCE