Dans le cadre de son engagement en matière de transparence et de redevabilité, le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), M. André Wameso, a répondu, le jeudi 30 octobre 2025, à l’invitation de l’Assemblée nationale, pour une audition devant la Commission économique, financière et de contrôle budgétaire.
Cette séance a porté sur l’appréciation récente du franc congolais (CDF) et ses implications pour l’économie nationale.
Au cours de son intervention, le Gouverneur a souligné plusieurs points essentiels :
– L’appréciation du CDF découle principalement de la correction d’un instrument de politique monétaire. Les effets de cette correction s’étant estompés, il s’observe, depuis une dizaine de jours, une stabilisation du taux de change. Cette situation pourrait s’inscrire dans la durée d’autant plus que l’expérience historique du pays, notamment entre 2010 et 2015, démontre qu’une stabilité durable du franc congolais est possible. Le même optimisme est également de mise quant à la stabilité du niveau général des prix.
– La stabilité monétaire constitue un bien public que la Banque Centrale offre aujourd’hui au peuple congolais.
– Il est important de penser au-delà de Kinshasa : la majorité de la population, représentée par les élus du peuple, utilise le franc congolais. L’appréciation récente de la monnaie nationale constitue ainsi un soulagement pour ce peuple qui a longtemps souffert.
– La Banque Centrale se doit de valoriser et promouvoir le franc congolais.
– Il est essentiel que la population raisonne désormais en CDF, afin de tirer pleinement profit de l’appréciation de sa monnaie et de la stabilité financière retrouvée.
– Le franc congolais demeure un symbole fort de souveraineté nationale que les élus du peuple sont invités à défendre et à promouvoir.
Les députés nationaux ont salué la clarté des explications fournies par le Gouverneur, et exprimé leur satisfaction quant à la transparence de la démarche entreprise par la Banque Centrale du Congo.

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