La Gouverneure de la BCC, Mme Malangu KabediLa Gouverneure de la BCC, Mme Malangu Kabedi

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Mme Malangu Kabedi, a indiqué, lors du Conseil des ministres du 21 mars, que l’économie Congolaise continue à faire preuve d’une « stabilité remarquable » depuis plusieurs semaines, renforcée par la coordination des politiques monétaire et budgétaire, rapporte le compte rendu de la réunion fait par le porte-parole du Gouvernement.

Cette stabilité s’observe, au cours de la semaine du 17 au 22 mars, par le rythme de formation des prix intérieurs qui a ralenti et, sur le marché des changes où les taux se sont stabilisés à leurs niveaux de la semaine précédente.

D’après les dernières estimations de la BCC, l’activité productive devrait progresser de 5,4% en 2025 contre 7,9% en 2024. Bien qu’en ralentissement, cette croissance reste supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne.

Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,14% contre 0,17% la semaine précédente, portant le cumul annuel à 2,05%. Comparativement à la semaine précédente, la monnaie nationale s’est appréciée au 14 mars 2025 de 0,05 % sur le marché interbancaire et 0,11 % au parallèle. En cumul annuel, la dépréciation est de 0,53% à l’indicatif et 0,33% au parallèle.

En rythme hebdomadaire, les cours mondiaux des produits de base intéressant l’économie Congolaise se sont globalement inscrits en hausse. C’est le cas du prix de la tonne du cuivre en progression de 2,2% et du prix de la tonne du cobalt qui a enregistré un rebond de 9,3% en raison des inquiétudes au sujet de l’offre dans le contexte marqué notamment par la suspension des exportations de la RDC.

Avant de terminer son intervention, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé : – Le renforcement de la coordination des politiques monétaire et budgétaire, tout en maintenant l’orientation restrictive de la politique monétaire, afin de limiter les éventuelles pressions inflationnistes ; – La mise en œuvre des mesures de soutien budgétaire en faveur des secteurs les plus touchés par la crise sécuritaire ; – L’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles afin de soutenir la croissance.

Amédée Mwarabu

By amedee

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *