A fin septembre 2025, les dépôts de la clientèle dans les banques commerciales se sont établis à 15 milliards 182,5 millions de USD, soit une augmentation de 4,4 % par rapport au mois précédent, et une hausse de 3,1 % par rapport à fin décembre 2024, renseigne la Banque centrale dans sa note de conjoncture économique.
L’accroissement mensuel des dépôts bancaires découle principalement de l’augmentation des dépôts des ménages et des entreprises privées.Lesdépôts en monnaie nationale et en devises ont enregistré des hausses mensuelles respectives de 12,3% et 3,5%.
Les dépôts bancaires restent majoritairement libellés en devises, représentant 89,3% du total. En terme de composition, les dépôts des ménages et les entreprises privées représentent les parts les plus importantes, soit 37,0 % et 32,5%du total des dépôts, respectivement.
Pour rappel, l’année 2024 avait été marquée par une hausse de 22,4% des dépôts bancaires, portée, principalement par les entreprises privées et les ménages. En termes de répartition par espace géographique, il s’observe une forte concentration des dépôts bancaires à Kinshasa (65,2 %), au Haut-Katanga(22,9 %), au Lualaba (4,0 %) et au Nord-Kivu (2,7 %).
Sur le plan sectoriel, les dépôts proviennent essentiellement des autres secteurs hors administration publique (39,2 %), du commerce (21,7 %) et de l’industrie extractive (14,5 %).
Les crédits bruts, à fin septembre 2025, se sont chiffrés à 10.223,2 millions de USD, en hausse de 5,3 % par rapport à fin août et de 19,7 % par rapport à fin décembre 2024. Cette dynamique s’explique principalement par l’accroissement des crédits accordés aux entreprises privées et aux ménages.
S’agissant de la ventilation par monnaie, les crédits en monnaie nationale et en devises se sont respectivement accrus de 8,9 % et 5,3 % d’un mois à l’autre.
En 2024, les crédits bancaires avaient enregistré une croissance de 17,3 %, soutenue par l’augmentation des financements accordés aux entreprises privées, aux ménages et à l’administration centrale. Leur répartition géographique reflétait une concentration à Kinshasa (47,5 %), au Haut-Katanga (35,7 %), au Lualaba (9,6 %) et au Nord-Kivu (2,6 %).
Sur le plan sectoriel, les crédits étaient dominés par l’industrie extractive (35,4 %) et les autres services hors administration publique (27,1 %).
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