Le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a présenté aux membres du Conseil, lors de la réunion du 20 juin 2025, une note consacrée à l’évaluation de la situation opérationnelle, managériale et sociale de la SACIM et les mesures d’encadrement pour sa relance.
Implantée à Miabi dans la province du Kasaï Oriental, la SACIM est caractérisée par une crise profonde qui menace sa survie, malgré une production mensuelle avoisinant les 250.000 carats de diamants.
Selon le ministre des Mines, cette situation découle principalement de contraintes réglementaires illégales prises avant l’avènement de l’actuel Gouvernement et qui affectaient sa capacité à commercialiser librement sa production.
« Le problème majeur qui entravait l’émergence de cette société était la restriction de la commercialisation de son diamant. En effet, l’Arrêté Ministériel no 00049/ CAB.MIN/MINES/01/2022 du 22 février 2022 imposait à la SACIM de vendre ses diamants exclusivement à un nombre restreint d’acheteurs Congolais agréés par le Centre d’Expertise, D’évaluation et de certification (CEEC). Cette limitation a été réputée responsable de la baisse des revenus avec comme conséquence des retards de paiement des salaires, avec des arriérés atteignant jusqu’à 13 mois. Cette situation a provoqué des manifestations des travailleurs et menacé la stabilité sociale dans cette partie du pays », a expliqué Kizito Pakabomba devant les membres du Gouvernement.
Pour apporter une solution à cette situation, un Arrêté Ministériel a été pris le 02 juin 2025 afin de rétablir la liberté de commercialisation des diamants, conformément aux dispositions du Code minier.
Amédée Mwarabu