Le siège de la Banque centrale du Congo à KinshasaLe siège de la Banque centrale du Congo à Kinshasa

Les acteurs économiques congolais saluent la mise en œuvre de la modification 3 de l’Instruction n°18 de la Banque Centrale du Congo, qui impose à toutes les banques opérant en RDC d’inclure au moins quatre actionnaires distincts dans leur capital social. Bien que cette disposition n’impose pas explicitement la présence d’un Congolais parmi ces indépendants, elle représente une opportunité stratégique pour encourager la participation d’investisseurs nationaux au capital des banques établies sur le territoire.

Cette mesure dépasse largement le cadre réglementaire. Elle s’inscrit dans une vision de souveraineté économique, d’inclusion financière et de promotion d’une économie centrée sur les intérêts congolais. Ouvrir le capital bancaire aux nationaux, c’est reconnaître la compétence de nos entrepreneurs, leur ambition, leur engagement, et leur droit légitime de prendre part à la gouvernance et à la création de richesse dans le secteur financier.

Il est important de ne pas réduire cette ouverture du capital à une simple exigence technique. Elle constitue un appel clair aux entrepreneurs congolais, aux hommes et femmes d’affaires, à s’impliquer activement dans cette transformation. Leur expérience du terrain, leur dynamisme et leur connaissance des réalités locales sont autant d’atouts pour bâtir une gouvernance financière ancrée dans les besoins et les priorités de la population congolaise.

Cette évolution est également bénéfique pour les institutions bancaires elles-mêmes. En favorisant une participation congolaise significative, les banques pourront mieux s’intégrer dans l’économie locale, proposer des produits adaptés aux besoins réels des citoyens et adopter une stratégie plus proche du marché. Actuellement, la pénétration bancaire reste faible, en partie à cause d’une offre souvent déconnectée des réalités du terrain.

Cette déconnexion s’explique par une prise de décision encore trop souvent centralisée à l’étranger, dans des sièges éloignés des réalités économiques congolaises. En rapprochant les centres de décision, cette réforme permettra une gouvernance plus pertinente, plus rapide et mieux alignée sur les dynamiques nationales.

Les acteurs économiques reconnaissent également le leadership remarquable de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Mme Malangu Kabedi Mbuyi. Depuis sa prise de fonction, elle a instauré une discipline monétaire rigoureuse, stabilisé le franc congolais face aux devises internationales, maîtrisé l’inflation, et rétabli la confiance des investisseurs – posant ainsi les bases d’un climat favorable à l’investissement privé et au développement d’un secteur productif fort.

Nous soutenons avec conviction la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui appelle à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs congolais prospères, moteurs d’une croissance plus équitable et inclusive. L’ouverture du capital bancaire constitue un levier fondamental pour favoriser l’essor d’une classe moyenne forte et dynamique, capable de tirer l’économie vers le haut.

Nous acteurs économiques congolais appelons toutes les banques a se conformer sans atermoiement a cette disposition et de s’abstenir de poser les actes pour saboter cette initiative, une attitude contraire sera considéree comme un manque de considération vis à vis des populations de cette communauté dans laquelle elles opèrent et réalisent des bonnes affaires en les excluant et les confinant dans un simple rôle des vaches à lait, cette attitude ne sera pas tolérée par la population congolaise une fois bien renseignée et informée des enjeux en question.

By amedee

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