Le digital

Au cours du Conseil des ministres du 5 septembre, le Ministre des Postes et Télécommunications, José Panda, a porté à la connaissance du Gouvernement la question sur la dégradation de la qualité des services de télécommunications, la téléphonie et l’internet notamment.

Selon le patron des Télécoms en RDC, cette dégradation se caractérise par : – Les coupures et interruptions intempestives durant les communications ; – La saturation du réseau ne permettant pas d’établir un appel ; – La perte injustifiée des crédits et forfaits prépayés des consommateurs ; – Les déductions des frais pour certaines transactions financières mobiles non abouties ; – Les interférences perceptibles et audibles durant les communications ; ainsi que par – L’absence d’échange de données (connexion internet) en dépit d’un solde suffisant ou d’un forfait internet en cours de validité.

Le nouveau ministre des Postes et télécommunications a déploré le fait que cette situation cause d’énormes préjudices aux Congolais et constitue une préoccupation pour son Ministère qui, par la même occasion, a formulé au Conseil quelques recommandations, notamment :

– La mise en place, par tous les Ministères sectoriels concernés, d’un Plan d’aménagement dans la mise en application du manuel de procédure administrative et technique pour tous les travaux de déploiement des infrastructures d’utilité publique en protégeant les réseaux en fibre optique ;

– La mise en place d’un Cadre de concertation entre parties prenantes pour une planification techniquement documentée avant tout ouvrage pouvant impacter les infrastructures ou équipements de télécommunications en renforçant le contrôle qualité par le régulateur ;

– La mise en place d’une Commission interministérielle de tous les Ministères sectoriels concernés notamment l’Aménagement du Territoire, l’Urbanisme et Habitat, les Affaires Foncières, les Ressources Hydrauliques et Electricité, l’Economie Numérique, en tenant compte des cahiers de charges des opérateurs du secteur ;

– La mise en place des mécanismes rigoureux de contrôle des Opérateurs par le Régulateur (ARPTC).

Dès lors, le Gouvernement devrait, comme l’avait instruit le Président de la République, continuer à contribuer à la réduction de la fracture numérique en améliorant la connectivité et l’accessibilité aux services de télécommunications comme levier et socle du développement socioéconomique de la RDC.

Finances et Entreprises

By amedee

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