Le FMI et la Banque mondiale se retrouvent dans un continent dont les problèmes sont tant structurés que financiers. Les marges de manœuvre sont faibles en termes d’ajustement. La baisse des recettes a déjà mécaniquement réduit les volumes d’importation, exportation, une balance courante négative, et un déficit externe, alors que les exportations composées des matières premières sont élastiques.
Le FMI a des difficultés sur la capacité à établir un diagnostic précis de l’endettement, et en particulier de la soutenabilité de ce dernier, comme le manifestent les économistes du département Afrique du FMI. La crise économique en Afrique, elle est suite aux faibles niveaux d’exploitation et une balance courante négative. Les pays de la zone franc CFA, recourent aux prêts bonifiés accordés par les banques françaises, engagées localement en Afrique à des taux d’intérêt inférieur à ceux des marchés, ils sont garantis par l’État français.
La crise dans la zone UMOA, et les endettements des pays membres en 1980, a précipité la zone franc sous la direction de ( IBW ), alors que la raison d’être de ce système monétaire devait être précisément protéger ses membres contre les remèdes du fonds et de programme d’ajustement structurel.
Les remboursements des échéances s’avérant difficile mais la France assume un financement direct, ce qui n’est pas le cas pour d’autres pays d’Afrique et d’Asie, qui ne sont pas dans la zone FRANC CFA. L’État français est garant du taux de change et de la convertibilité en franc CFA, un rôle d’interface entre Etats membres de la zone et les institutions internationales, née de l’accord ( IBW ) Bretton Woods, est d’être un rempart contre la tutelle du FMI en évitement des plans farouche d’ajustement structurel.
Les aménagements des dettes sont accompagnés des négociations d’un plan d’ajustement structurel avec le FMI qui en est le préalable, un échec pour le Trésor français, pour le constat d’échec de l’ajustement réel, celui-ci, se rallie bien avant les autorités politiques à l’option favorisée par les institutions internationales, d’une dévaluation du franc CFA mandatée par la Banque mondiale.
Le programme d’ajustement structurel du FMI, exige des nombreuses contreparties, portant notamment sur la réduction de la sphère publique (baisses d’effectifs, privatisations d’entreprises publiques ), la plus part pose le problème de souveraineté dans des États jeunes, est aussi un moyen d’affirmer le rôle et la puissance de l’Etat sur l’ensemble du territoire, mais aussi de contrôler les cohésions du régime .
Les pays de la zone franc CFA sont en << programme noyau >>, c’est-à-dire que la banque limite ses interventions à la préservation des secteurs sociaux vitaux, comme santé, l’éducation, et plus rarement, la réhabilitation des infrastructures. Elle place les pays emprunteurs dans la performance économique faible, en zone franc CFA. L’absence des cadres macro-économiques et sociale des États endettés par (IBW ). A ce niveau d’endettement un mécanisme d’urgence, se combinent donc des restructurations des dettes au niveau multilatéral, via le club de Paris et de Londres. Or, ces aménagements des dettes sont accompagnés de la négociation d’un plan d’ajustement structurel avec le FMI qui en est le préalable.
Le PAZF ( prêt d’ajustement de la zone franc ), ne parvient pas à inverser la dynamique de l’endettement, le Trésor français qui assure la gestion des opérations de la coopération, monétaire, certaine recommandation structurelle pour remédier à l’équilibre, le FMI, à des difficultés de mettre en place dans les pays pauvres, la compression du secteur public et la rationalisation de l’administration, s’accommode mal notamment dans le domaine économique, dont les difficultés à fournir des statistiques économique fiable.
Le PAS (prêt ajustement structurel ) finance le déficit prévisionnel sur base de déficit anticipé, de manière à boucler le gap ( Écart ). Cette pratique reposait sur l’idée qu’’on achète des réformes et provoquer à terme une réduction de déficit et un retour à la solvabilité. En réalité, il s’est avéré difficile pour des raisons économique et politique, de sanctionner les PRF (pays à revenus faible ) qui ne mettaient pas en œuvre les réformes ou qui n’obtenaient pas les résultat escomptés.
L’inflation est une hausse du niveau général des prix. Le taux d’inflation est le taux d’accroissement du niveau des prix. Une inflation plus forte signifiait simplement une croissance proportionnelle plus forte des prix et des salaires (contrairement en RDC : le salaire et prix). L’inflation ne serait qu’’un problème mineur qui n’aurait pas d’influence sur le prix relatif.
Une inflation plus élevée, affecterait et n’affecterait pas les salaires réels selon les pays (autres prix relatifs ). L’inflation ne serait pas sans effet pour autant ; les ménages, seraient forcés d’estimer la hausse des prix et les salaires pour prendre leurs décisions : mais ce serait un faible fardeau ou plus, qui ne justifierait guère de faire le contrôle de l’impression en début principaux de la politique macro-économique.
Par contre durant la période inflationniste les prix et les salaires ne croissent pas proportionnellement. Pour cette raison, l’inflation à des répercussions sur la répartition. En RDC, les retraités (CNSS ), reçoivent des revenus qui ne sont pas indexés sur le niveau de l’inflation avec une perte du pouvoirs d’achats, un appauvrissement par rapport aux autres groupes sociaux. Avec la dépréciation du franc congolais, et la fluctuation négative du taux de change réel de la monnaie nationale par rapport aux dollars. Les retraités se sont laissés distancer par la hausse des prix et beaucoup des retraités sont réduits à la pauvreté extrême.
L’inflation conduit aussi à la distorsion. Certains prix qui sont fixés par la loi ou règlement, sont distancés, ministères de l’économie et des finances, ce qui modifie le prix relatif. La fiscalité s’ajoutent : DGI, DGDA, DGRAD, DGRK, TAXE ANNEXES, des corruptions, parfois multiplie à l’inflation et les distorsions. Si les tranches d’imposition ne sont pas ajustées en fonction de l’inflation, les ménages pauvres, par exemple, sont de plus lourdement imposé (TVA ), quant à leur revenu nominal (salaire) augmente, alors que le revenu réel n’augmente pas. Les variations des prix relatifs et taux de changes (fcongolais/dollars ) conduisent aussi à plus d’incertitude, ce qui rend plus difficile les décisions des entreprises concernant le futur, comme les décisions d’investissement.
Une inflation élevée influe sur la distribution des revenus et crée à la fois des incertitudes ? Si l’inflation, et si mauvaise, cela signifie-t-il que la déflation (inflation négative ) est souhaitable pour autant ? La réponse est NON.
Premièrement, une déflation forte (unité d’inflation négative importante ), créerait de nombreux problèmes identiques à ceux d’une inflation élevée, allant des distorsions et une incertitude accrue.
Deuxièmement, un faible taux de déflation limite la capacité de la politique monétaire d’influer sur la production. Quel est le meilleur taux d’inflation ? La plus part des Macro-économistes pensent que un taux bas et stable entre 1 % et 3 %.
Le déflateur, donne le prix moyen des biens inclus dans le PIB, et les biens finaux produits dans l’économie. L’indice de prix à la consommation (IPC) et le déflateur du PIB réagissent de concert la plus part du temps pour la majorité de l’année. La croissance de l’IPC, serait significativement plus forte que celle du déflateur du PIB. La raison en est simple. Il suffit de se souvenir que le déflateur du PIB est le prix des biens domestiques, que l’indice des prix à la consommation est les prix des biens consommés sur place. Cela signifie que, quand le prix des biens importés augmente plus vite que le prix des biens produits, l’IPC croit plus vite que le déflateur du PIB.
Les fluctuations des activités proviennent des variations de la demande de biens et services, mettent en avant le rôle de la demande dans la détermination des produits, et insistent sur les facteurs, qui peuvent modifier la demande, comme la confiance des consommateurs ou le niveau des taux d’intérêts.
ALS. FINANCES CIF
AIME LAMBALA
CEO
EXPERT EN HAUTES FINANCES,
MACROÉCONOMIQUE, MONÉTARISTE ET
MARCHÉS FINANCIERS
PARIS/FRANCE.