Il n’est de richesse que d’hommes. Le président Burkinabès Ibrahim Traoré traduit le mieux possible cette maxime. Dans un partenariat signé cette année entre le Gouvernement du Burkina-Faso et le géant chinois Huawei, le président Burkinabè a préféré la formation des jeunes talents de son pays aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un exemple que la RDC devrait suivre. Dans le contrat Chinois renégocié en mars 2024, Kinshasa s’est adjugé 7 milliards USD que le groupement des entreprises chinoises va payer. Cette bagatelle ne sera affectée principalement qu’aux infrastructures routières.
C’est depuis mars 2024 que le Gouvernement du Burkina-Faso a signé un partenariat avec le géant Chinois, Huawei, spécialisée dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (NTIC), pour former cinq milles jeunes burkinabé.
« Nous sommes venus saluer le Chef de l’Etat et lui faire le point des différents projets que nous sommes en train de mettre en œuvre », a déclarait Christophe LIU. Selon M. LIU, les projets sont centrés sur la sécurité urbaine, l’énergie avec l’électrification des zones rurales, l’accès à Internet et la formation des jeunes talents dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
« Nous voulons former les jeunes burkinabè dans le domaine des TIC, la 5G, le cloud, l’IA », a fait savoir Christophe LIU qui a annoncé un projet avec le département en charge de la transition digitale visant la formation de cinq mille jeunes sur les TIC sur une période de cinq ans.
En ce qui concerne le projet infrastructures des TIC, le Directeur général de Huawei Burkina Christophe LIU a annoncé que plus de deux mille kilomètres de fibre optique seront réalisés pour couvrir le territoire. « Cette fibre va fournir la connexion entre les différentes zones du pays. En même temps, elle va connecter différents secteurs de l’administration pour améliorer l’efficacité de la communication entre les différents départements », a-t-il conclu.
Parallèlement à la République démocratique du Congo qui a renégocié le fameux contrat chinois, dit contrat du siècle, n’a jugé bon que de bénéficier de 7 milliards USD qui seront dédiés aux infrastructures routières. Rien n’est prévu dans ce budget même pour la formation des ingénieurs congolais dans le BTP (Bâtiment et Travaux Publics).
Au 21ème siècle, le capital humain est la première richesse des nations. Un peuple bien formé est susceptible de fournir un rendement conséquent dans le projet de développement de son pays.
Amédée Mwarabu